mercredi 23 décembre 2009

"La princesse des glaces"


Impossible d'entamer les aventures d'Erica Falck sans penser à "Millenium". D'abord parce que dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de séries policières dont le premier tome se déroule dans une ville minuscule de la côte suédoise. Ensuite parce que toutes deux sont éditées en France par Actes Sud, avec la même couverture noire bordée de rouge et ornée d'un dessin en médaillon.

La ressemblance, hélas, s'arrête là. Alors que dans "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", les indices étaient distillés au compte-gouttes, avec une montée croissante de l'horreur, dans "La Princesse des glaces", on peut reconstituer les grandes lignes de l'intrigue dès la page 100 - et après, on s'ennuie un peu. Quant à Erica Falck, ce serait une héroïne fade et inintéressante même si on ne la comparait pas à Lisbeth Salander.

Mais le pire de tout, c'est la traduction française. Certes, je ne parle pas suédois; je suis cependant capable de reconnaître des phrases lourdes et mal construites, surtout quand il n'y a quasiment que ça sur près de 400 pages. J'ai passé toute ma lecture à raturer mentalement chaque page, à biffer des mots au feutre rouge, à corriger des erreurs de syntaxe et à tracer dans la marge de grandes points d'exclamation stupéfaits. Actes Sud m'avait habituée à mieux, et je me félicite de n'avoir pas investi directement dans le coffret paru à l'occasion des fêtes de Noël.

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