mardi 11 janvier 2011

"Freedom"


Dieu que c'était chiant.

Telle est la première chose qui me vient à l'esprit quand je tente de résumer mon opinion du dernier Jonathan Franzen. Qui malheureusement écrit toujours aussi bien, de sorte que je me suis quand même forcée à à terminer les 560 pages de "Freedom" malgré des personnages tous aussi irritants les uns que les autres et d'interminables considérations politico-écologiques ennuyeuses à mourir (alors que le sujet m'intéresse!).

Dans "The corrections", j'avais trouvé un élément accrocheur chez chacun des membres de la famille disséquée à la loupe. Les Berglund, eux, m'ont inspiré une indifférence absolue tant au niveau individuel que collectif, et la façon dont l'auteur les utilise pour illustrer différents points de vue sur l'évolution de la société américaine m'a laissée de marbre alors que d'habitude, c'est plutôt le genre de concept qui marche avec moi.

Faute d'apprécier le propos, je me suis donc contentée d'admirer la mécanique: la façon pas complètement linéaire qu'a Jonathan Franzen de narrer les événements, ses phrases interminables et pourtant jamais indigestes, et surtout son talent pour adopter des styles différents selon que la partie en cours se focalise sur la mère ex-star de basket universitaire dépressive, le père trop mou gentil pour son propre bien, le fils rebelle qui brandit des convictions républicaines pour se démarquer de ses parents, ou le musicien de rock qui couche avec la mère alors qu'il éprouve un amour bien plus sincère pour le père. Mais globalement, cette lecture a été un pensum.

Vivement que je reçoive le tome 4 des Spellman, parce que là, j'ai mon compte de bouquins déprimants!

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