jeudi 3 février 2011

Margaux Motin : L'authentique et l'ersatz



Je venais juste de terminer "La théorie de la contorsion" quand j'ai appris que mon père avait un cancer. Du coup, je n'en ai jamais parlé ici. Je n'avais de toute façon pas grand-chose à en dire, à part que Margaux Motin, c'est toujours de la balle. Personne ne dessine les filles comme elle, sublimes même dans leurs gestes les plus ridicules et les moins glamour. Et puis cette attention portées aux détails vestimentaires, notamment aux chaussures! Parfois, je la trouve un poil trop vulgaire (le coup du Tampax, c'est, euh, comment dire... un peu too much pour moi qui ne suis pourtant pas spécialement timide quand il s'agit de parler de fonctions corporelles), mais ça fait partie de sa personnalité. Voilà une illustratrice qui a un vrai style original et assumé. Et elle me fait vraiment rire. Je love.



Je venais juste d'apprendre que mon père était apparemment en rémission quand j'ai aperçu "Autobiographie d'une fille Gaga" sur la table des nouveautés chez Filigranes. "Tiens, ça ressemble vaguement à du Margaux Motin", ai-je pensé en feuilletant l'ouvrage. Impression qui s'est confirmée à la lecture le soir même. Ca ressemble à du Margaux Motin, dont on découvre d'ailleurs que l'auteur l'a rencontrée et qu'elle est un peu devenue sa "marraine". Simplement, ça n'en a ni le piquant ni l'originalité. Du sous-Margaux Motin, donc - pas désagréable à lire ni à regarder, mais pas désopilant non plus, et manquant un peu de personnalité. La seule fois où j'ai ri, c'est en imaginant ma copine Junior, elle aussi grand fan de Lady Gaga, à la place de Diglee dans les passages où celle-ci se prépare pour aller aux concerts de son idole. A sa décharge, l'auteur n'a encore que 22 ans et tout le temps de développer son propre style. Vous pouvez jeter un coup d'oeil à son blog ici.

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