dimanche 5 février 2012

"Et puis, Paulette..."



Après avoir failli acheter "Allumer le chat" puis "A Mélie, sans mélo", c'est finalement avec "Et puis, Paulette..." que j'ai concrétisé mon envie de découvrir Barbara Constantine.

Ferdinand vit seul dans une ferme beaucoup trop grande pour lui depuis que son fils et son acariâtre belle-fille ont déménagé, emmenant leurs deux garçons avec eux. Les Lulus lui manquent terriblement. Un jour, parce qu'une tempête a démoli le toit de sa pauvre bicoque, il propose à sa voisine de venir habiter chez lui en attendant que les réparations soient faites. Marceline est polonaise, ancienne violoncelliste et maman en deuil de ses deux filles. Malgré la gêne initiale, Ferdinand et elle s'apprivoisent; ils réchauffent leurs solitudes l'une à l'autre. Puis Gaby, une vieille amie de Ferdinand, décède après lui avoir fait promettre de s'occuper de son mari quand elle ne serait plus là. C'est ainsi que Guy devient le troisième occupant de la ferme... mais pas le dernier. Petit à petit, une véritable communauté d'entraide se crée autour de Ferdinand.

Par son histoire autant que par son style simple, direct et proche du parlé, "Et puis, Paulette..." m'a fortement rappelé les romans d'Anna Gavalda. Ici aussi, il est question de solidarité, de gens cabossés par la vie qui retrouvent espoir et chaleur humaine au contact les uns des autres. C'est peut-être un peu utopiste, mais plein de tendresse et de bons sentiments au meilleur sens du terme.

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