dimanche 29 octobre 2017

"Or" (Audur Ava Olafsdottir)


Fraîchement divorcé d'une épouse qu'il n'avait pas touchée depuis huit ans et qui a fini par lui apprendre que leur fille unique n'était pas de lui, Jonas a décidé d'en finir avec la vie. Dans ce but, il liquide ses affaires et prend un aller simple pour le pays le plus dangereux du monde, où une guerre atroce vient juste de se terminer et où le sol est encore truffé de mines. Il n'emporte avec lui qu'une chemise rouge, une perceuse et quelques outils. Lorsqu'il arrive à l'Hôtel Silence, personne ne veut croire qu'il soit venu en vacances comme il le déclare...

Depuis "Rosa Candida", je me jette dès sa sortie sur chaque nouveau roman de l'auteure islandaise Audur Ava Olafsdottir. J'adore son écriture délicate, les quêtes intimes de ses héros, la mélancolie intemporelle qui imprègne tous ses récits, le charme austère de son pays natal. Mais cette fois, je suis au regret d'avouer que je suis passée complètement à côté de "Ör". Je n'ai jamais réussi à m'attacher à son héros dont je ne comprenais pas les envies de suicide et envers lequel je n'arrivais donc à éprouver aucune empathie. Le cadre du "pays le plus dangereux du monde" m'a tristement rappelé une actualité brutale à laquelle je n'avais pas du tout envie de penser. Du coup, même si j'ai trouvée très jolie l'idée que Jonas se répare métaphoriquement en réparant littéralement les choses cassées qui l'entourent, je me suis ennuyée tout du long et un peu forcée pour arriver jusqu'au bout.

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